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Projection « Les souffrances cachées de l’euthanasie » le 14 mars à Saint-Léon

Échange avec Ségolène Guespéreau, Médecin hospitalier en soins palliatifs

Que raconte ce film ?

Ce film a été tourné en Belgique. Les AFC sont allées rencontrer les soignants qui vivent de près les conséquences de la loi belge sur l’euthanasie de 2002. Une psychiatre, un médecin, deux infirmiers dont un à la fois psychothérapeute et enseignant, et un conseiller juridique.

En quoi est-ce complémentaire du documentaire « Mourir n’est pas tuer – Enquête au cœur de la fin de vie », réalisé par Géraud Burin des Rosière avec le soutien de la Fondation Lejeune ?

« Les souffrances cachées de l’euthanasie » se focalise sur la terrible réalité de la souffrance des proches et des soignants, à travers les témoignages et expériences des intervenants.

La volonté première du film était de casser tous les arguments des promoteurs de l’euthanasie : la souffrance, la dignité, la liberté.

Et en effet, les témoignages s’opposent à ces arguments, en passant sur les différentes évolutions de la loi qui sont déjà des dérives :

  • Liberté = faussée par la société et les proches,
  • Dignité = les soins palliatifs apportent la vraie réponse à la dignité de la personne,
  • Souffrances = l’euthanasie ne supprime pas les souffrances mais les déplace sur les proches et les soignants.

Et c’est sur ce dernier point que les témoignages sont les plus impactant.

Ces témoignages, on veut les montrer à la France car ils sont poignants et criants de vérité. On ne peut parler de vérité, en revanche, on peut parler de réalité.

Cassons ces discours ambiants du « je veux choisir ma mort », « pas question de finir en légume », « je ne peux supporter de mourir en souffrance ».

C’est ignorer la réalité.

Enfin, ce film donne l’espoir des soins palliatifs, il apporte un regard bienveillant sur la fin de vie. C’est ce regard que les AFC veulent porter dans les familles.

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